Bonjour, 
Au cours des siècles, il semblerait que le métier d'accueillir des enfants ait bien évolué, lisez ceci pour vous en assurer et voir l'évolution:
Dès l'année 1284, il y avait à Paris des femmes appelées Recommandaresses qui aidaient les riches habitants de la capitale à trouver des nourrices.
En janvier 1350, ordonnance du roi Jean qui règle les rapports d'intérêt qui doivent exister entre les "nourrices" et les familles qui les emploient.
Le 29 janvier 1715, une ordonnance royale finterdisait aux nourrices, en cas de grossesse ou de toute autre maladie, de prendre ou recevoir chez elles des enfants pour les allaiter, sous peine du fouet et de 50 livres d'amende, payables par leurs maris.
(Lisez plutôt ce que dit cet homme lors du recrutement de sa future "nourrice" au grand bureau des nourrices:
"Je veux une nourrice très forte: mon enfant est énorme... Si j'avais pu lui donner une vache, je l'aurais fait ... mais mes moyens ne me le permettent pas. Donnez-moi, s'il vous plaît, une grosse nourrice ... " )
Autrefois, le recrutement des nourrices se faisait dans le « Grand Bureau des Nourrices » et c'est au 19ème siècle qu'il se crée une industrie nourricière.
Toute nourrice doit être munie d'un certificat constatant « qu'elle est de bonnes vie et mœurs; qu'elle a un garde feu et un berceau pour son nourrisson; qu'elle a sevré son propre enfant, dont l'âge est fixé d'une manière authentique par l'extrait des registres de l'état civil de sa commune, et qu’elle n’a pas d’autre nourrisson. »
Il y avait alors deux types de nourrices. Les nourrices dites "sur lieu" qui accueillaient chez elles les jeunes enfants afin de les allaiter et les nourrices dites "à emporter" 
qui elles se rendaient dans la famille de l'enfant et quittaient donc mari et enfants 
.
Pour les enfants dits "les petits Paris", le voyage de la capitale se faisait alors dans des chariots que l'on les appelait « purgatoire »... On imagine ainsi aisément les conditions de voyage des jeunes enfants ...
Autrefois appelée nourrice, l'assistante maternelle a ensuite été appelée gardienne d'enfants. Maintenant, l'assistante maternelle assure beaucoup plus que de simples fonctions vitales et de gardiennage.
Les dates à retenir:
Le 17 mai 1977 : premier pas vers un statut professionnel
La rémunération est fixée par la loi à 2 SMIC horaire pour une garde de 8 heures par jour. C'est aussi en mai 1977 que l'on fixe une loi pour l'égalité des congés payés et la sécurité sociale. Instauration d'un droit à des indemnités d'absence s'élevant à la moitié du SMIC horaire par jour en cas d'absence de l'enfant (payé par les parents, bien entendu)
1992 : Un deuxième statut professionnel
Les conditions de l'obtention de l'agrément sont simplifiées et tout cela est instruit par la PMI .
L'agrément est alors valable pour 5 ans dans la limite de l'accueil simultané de 3 enfants.
La rémunération est revalorisée à 2,25 fois le SMIC horaire par enfant et par jour.
La formation devient obligatoire : elle est de 60 heures sur 5 ans (dont 20 au cours des 2 premières années) pour l'accueil non permanent.
Les parents bénéficient d'une réduction fiscale égale à 25 % des sommes dépensées, dans la limite de 15 000 Francs.
Juillet 2004 : convention collective des assistants maternels du particulier employeur.
Signée le 1er juillet 2004, la convention collective des assistants maternels du particulier employeur a du attendre les derniers jours de décembre pour voir son extension arrétée.
La convention collective (disponible ici La convention collective ) est applicable depuis janvier 2005 et je vous invite à la lire...
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